Selon une récente étude menée par CollaBoX pour Cambium Média, le marché du bricolage connaît une mutation profonde dans les usages d’information.
Si les magazines spécialisés comme Système D ou BricoThèmes conservent une place forte, l’ensemble des bricoleurs, et notamment les plus jeunes générations, se tournent massivement vers le digital.
Google reste la porte d’entrée incontournable, complété par les sites de magasins de bricolage (Leroy Merlin, Castorama, Brico Dépôt, etc) et les pure players comme ManoMano.
Les chaînes YouTube – qu’elles soient animées par des amateurs, des professionnels ou les enseignes elles-mêmes – séduisent très largement. L’audience recherche des tutoriels vidéo rapides, concrets et gratuits, souvent jugés plus vivants et pratiques que les articles papier.
À côté du digital, les conseils de proximité (amis, famille, vendeurs en magasin, artisans) restent une valeur sûre.
Selon la Fédération des Magasins de Bricolage (FMB), la crise sanitaire a accéléré ce basculement vers le numérique : près de 50 % des Français déclarent aujourd’hui préparer leurs achats en ligne avant de se rendre en magasin. YouTube et Instagram sont devenus des vitrines incontournables pour les tendances déco-brico, tandis que TikTok émerge avec des formats courts et inspirants destinés aux jeunes générations.
En résumé, l’écosystème de l’information bricolage est désormais hybride : le papier inspire confiance, aide à se rassurer avant de se lancer dans un projet, permet d’en avoir une vision d’ensemble, et accompagne à chaque étape de sa réalisation avec des conseils experts et des astuces utiles, le digital apporte instantanéité et praticité, et le bouche-à-oreille reste une source rassurante.
Pour exister, chaque acteur – médias, distributeurs, influenceurs – doit trouver le bon équilibre entre expertise éditoriale, pédagogie et formats digitaux immersifs.
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